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LES DEVIANTS Ep 26 - RASHAD JAMAL : Influenceur & Gourou. Un autre portrait de gourou ? Pas seulement...

  • Photo du rédacteur: ACult
    ACult
  • il y a 2 heures
  • 2 min de lecture


Cette vidéo sur RASHAD JAMAL (son véritable nom Rashad Jamal White, il a enlevé le "White" pour des raisons militante) n'est pas juste un portrait de gourou.

Si le sujet en lui-même m'intéressait , c'est le prétexte d'une réflexion sur la responsabilité des influenceurs sur les RS sans oublier celle des abonnés , ou "followers", qui nous suivent ou que nous sommes.

Récemment, j'ai entendu de la bouche d'un juriste lors d'un stage sur l'IA le proverbe moderne suivant : "Quand c'est gratuit, c'est vous le produit".

Zuckerberg et compagnie en ont bien compris le sens.


Comme il est dit dans la vidéo, le terme "influenceur" ou "influenceuse" me semble un abus de langage. Personnellement, je préfère le mot "créatrice" ou "créateur de contenus" qui me semble plus juste.

Pourtant, la frontière entre influenceur et manipulateur semble bien trop fragile, l'histoire d'un Rashad Jamal ou d'un Thierry Casasnovas nous le montre.

L'étude "Charismatic Authority and the YouTuber: Unpacking the new cults of personality" nous apprend que l'immédiateté et la simplicité des moyens mis en oeuvre par les RS accélère une forme de proximité.

Autrement dit, tout le monde peut devenir "influenceur" parce que tout le monde a l'impression d'avoir quelque chose d'intéressant à dire.

Se filmer face-caméra avec un smartphone est à la portée de tous, n'est-ce pas ?

Et donner son avis sur tout et n'importe quoi est si simple...

Une pensée à Umberto Eco au passage...


Tout ça renforce ce sentiment de proximité avec les actrices et acteurs de ces plateformes, voire d'intimité. Soit, les fameuses relations parasociales, terme datant de 1956 par Donald Horton et Richard Wohl ( et non des RS), qui semblent bien volatiles devant la versatilité des usagers des RS.


Au regard du nombre gigantesque d'utilisateurs-créateurs, il n'est pas étonnant que la tentation soit forte de joindre l'utile à l'agréable. En exploitant ce sentiment de proximité voire carrément "d'intimité" entretenu par certaines influenceuses ou influenceurs, difficile de ne pas voir une volonté clairement assumée. C'est-à-dire une recherche de reconnaissance jusqu'à à la limite du dérapage ( voir le cas Ophénya ) ou du dérapage franchi et sanctionné (Experimentboy & Pyrorca).


A mon humble avis, il ne faut pas perdre de vue sa "ligne éditoriale" ou, plus prosaïquement, son intention de départ. Si vous avez la lucidité, la maturité, la raison, l'autocritique pour le faire.


Ainsi, si vous êtes créatrice ou créateur sur les RS, une question fondamentale, pour moi, devrait s'imposer : Pour quoi faire ?.

Et j'ajoute : Êtes-vous vraiment utiles ou êtes-vous un "veau d'or" ?

Une réflexion valable pour tous, vous l'aurez compris.


D'autres vidéos ont traité de ces préoccupations, je ne citerai que celles dont j'ai connaissance:



ACULT

 
 
 

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